De tout temps on a élevé des statues aux « grands hommes » militaires et politiques, aux dieux, aux saints et parfois aux poètes. A l'exception de nos Madones, bien peu de femmes dans le peuple des statues, ou alors fort dévêtues (sauf Jeanne d’Arc). Peut-être parce que « La gloire des grands hommes tient pour un quart à leur audace, pour deux quarts au hasard, pour le dernier quart à leurs crimes.» ainsi que l’écrivit Hugo Foscolo, écrivain italien (1778 – 1827).
Panorama des statues que l’on croise à Avignon, le plus souvent austères, en pied ou en bustes (tous dûment moustachus et barbus), témoins, salis par la pollution et les pigeons, du temps qui passe…
Les poètes du Félibrige

Frédéric Mistral
Place Viala

Joseph Roumanille
Square Perdiguier

Théodore Aubanel
Square Perdiguier

Frédéric Mistral
Place Le Cardonnel

Joseph Roumanille

Félix Gras
Jardins des Doms
Les peintres

Paul Saïn
Square Perdiguier

Paul Vayson
Jardins des Doms

Les héros du square Perdiguier

Agricol Perdiguier
Avignonnais la Vertu


Missak Manouchian
Héros de la Résistance

Esprit Requien
Sauveur des remparts d'Avignon
Les "antiques" du square Perdiguier






Andrea di Cintio, à l'origine de la communauté italienne d'Avignon au XIXème siècle - Porte st Lazare

Henri IV au square Ceccano. Pourtant le roi ne vint pas chercher sa fiancée Marie de Médicis à Avignon...
Le théâtre-opéra bien rénové offre de nouveau son florilège de statues et de médaillons. Molière et Corneille ont enfin eu droit à une bonne douche, mais ont toujours l'air aussi morose...





Le roi René

Pétrarque
Sculpteur Jean-Baptiste Klagmann


Molière
Corneille
Sculpteur Jean-Pierre Gras
Exceptées les Madones, Avignon n'offre que trois figures féminines, bien représentatives de l'image des femmes à leur époque : la sainte, la mère sacrifiée et la femme légère.



Jeanne d'Arc rue de la Bonneterie et Montée des Doms
Sainte Thérèse - Angle des rues
Guillaume Puy & Puits des Toumes



Monument aux Morts - Rocher des Doms


La Venus aux Hirondelles de Félix Charpentier, 1893, Jardin des Doms. Exilée de la place Carnot à cause de son "impudeur", elle faillit en outre être fondue durant la Seconde Guerre mondiale, mais fut retrouvée à Lyon et rendue à Avignon.
Hyohannès Althounian dit Jean Althen,
promoteur de la culture de la garance en Provence
au XVIIIème siècle - Jardin des Doms



Buste et médaillon rue Guillaume Puy

Médaillon rue de la République


A gauche, place Pasteur : buste de Guillaume Puy
Ci-dessus, rue de la République : buste d'Alfred Pamard


Esprit Claude François Calvet par Jean-Baptiste Peru - 1771 - Musée Calvet
Figures du Christ...



Chapelle des Pénitents blancs
Place de la Principale
Archives Municipales rue Saluces
Passage de l'Oratoire
... et de saints.
Saint Joseph

Rue de la Peyrolerie

Rue Thiers

Rue Pasteur

Chapelle saint Joseph
plus souvent appelée sainte Marthe
Saint Martin

Rue Paul Saïn
Saint François

Rue du Portail Magnanen
Saint Benoît Joseph Labre

Rue Pasteur
Saint Bénézet

Place des Corps Saints
Saint Jean-Baptiste

Rue Carnot

Rue Florence


Rue saint Jean le Vieux
Une mini Légende Dorée
JOSEPH
Joseph apparaît pour la première fois dans des passages probablement ajoutés postérieurement aux Évangiles de Matthieu et de Luc. Il serait un lointain descendant d’Abraham et du roi David. Fiancé de Marie lorsqu’elle reçut l’Annonciation, il l’épousa et devint le père nourricier de Jésus. Il est réputé être charpentier, mais le mot grec d’origine signifie aussi « homme sage ». Saint Joseph, devenu un personnage de la tradition chrétienne, serait mort avant que Jésus ne commence à prêcher.
Il est représenté avec ses outils de charpentier, son emblème la fleur de lys, et parfois portant l'enfant Jésus.
BENOIT-JOSEPH LABRE
Né en 1748 dans le Pas de Calais, aîné des quinze enfants d’une famille modeste, il fut très tôt animé d’une foi mystique qui le conduisit sur les routes d’Europe dans le plus grand dénuement, pratiquant les mortifications, menant une vie de prière et de contemplation. Surnommé le « vagabond de Dieu », il mourut à Rome en 1783 et fut canonisé en 1881.
BENEZET
Berger dans le Vivarais, le jeune Bénézet entendit une voix céleste lui ordonnant de construire un pont sur le Rhône. Il rassembla des fonds et l’évêque d’Avignon accepta sa proposition. En 1177 il entreprit la construction du pont avec un groupe d’amis tout en prêchant la bonne parole. Il mourut en 1184, âgé de 19 ans. Ses fidèles achevèrent le pont et fondèrent un ordre religieux, les Frères Pontifes, destiné à édifier des ouvrages d’art et héberger maçons et pèlerins.
La statue de Frédéric Dehoux le représente portant la maquette du pont tandis qu'il se tient debout dans une barque avec un mouton.
JEAN-BAPTISTE
Prédicateur, ermite et prophète, il annonça la naissance du Christ qu’il baptisa, selon la tradition chrétienne, dans le Jourdain. Il fut condamné à mort par le gouverneur romain Herode Antipas. La légende veut que ce soit Salomé, la fille d’Hérodiade qu’Hérode voulait épouser, qui ait obtenu la décapitation de Jean Baptiste. Pour les musulmans, il est un prophète d’Allah, cité dans le Coran.
Il est souvent représenté vêtu d’une simple peau de mouton, accompagné d'un mouton, ou bien lors de sa décapitation

Décollation de saint Jean Baptiste
Chapelle des Pénitents Noirs rue de la Banasterie

En regardant bien, on découvre d'étonnantes petites têtes médiévales au départ d'un arc, sous une gouttière, sauvegardées en dépit des destructions reconstructions rénovations.



Cloître des Carmes


Place saint Didier

Place saint Pierre

Palais des Papes
On dirait qu'il tient la Tour Eiffel !