Visite de la partie protestante du cimetière saint Véran sous la conduite de M. Maynegre
Origine du cimetière
Un cimetière destiné aux morts de la peste avait été crée dans le quartier actuel de Champfleury. Peu à peu abandonné, il fut réaménagé sous le nom de saint Roch, mais était sujet aux crues du Rhône, mal entretenu et rapidement trop exigu. La ville acheta alors un vaste terrain appelé saint Lazare, et les premières inhumations eurent lieu en 1822. Une campagne d’exhumations permit de transférer les restes des défunts depuis saint Roch en 1824.
Le cimetière prit de nom de saint Veran, d’après le quartier où s’était trouvé un monastère de Bénédictines de saint Veran, détruit par les troupes de François Ier en 1536.
Sa surface, d’abord exigüe, fut agrandie, l’entrée monumentale flanquée de deux pavillons orné d’acrotères sous la forme de masque tragiques provenant de tombes de Vaison la Romaine ; le sol fut surélevé et divisé en carrés de 1 à 16. Le pourtour fut réservé aux concessions perpétuelles qui devaient s’y apposer pour servir de contreforts et éviter que les murs ne s’effondrent en cas d’inondation ou de vent violent.
Aujourd'hui le cimetière s’étend sur 14 hectares et abrite 12 000 sépultures au milieu d’arbres centenaires aux multiples essences méditerranéennes.
Une citation de Maurice Barrès est gravée à l’entrée : “Ce cimetière vu en juin est l’un des plus beaux que j’ai visité, plein d’oiseaux, de soleil, d’ombrages épais, de profondes verdures et d’une variété d’arbres où j’admirai les pins maritimes mêlés aux pins d’Alep, étreints de lierres vigoureux et d’immobiles cyprès. Quel repos, quelle paix."
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